🍜 Agriculture & Alimentation - Émissions et transition [fiche secteur]

On fait le point sur les émissions CO2e de l'agriculture et de l'alimentation, les leviers de réduction et les risques climatiques.

Sommaire : 


📢 Le graphique suivant présente les 3 postes d'émissions de Gaz à effet de serre de l'alimentation des Français : le premier l'agriculture, le second le transport des denrées et enfin "autres" qui renvoient à notre utilisation des denrées. 
Ainsi, pour commencer, nous aborderons le secteur agricole, avant de parler de l'alimentation des Français à proprement parler et de leur consommation.

graph alimentation

 

🌳 L'agriculture


📕 Définition


❓ Le secteur agricole prend en compte les émissions liées aux élevages, aux cultures, ainsi que les émissions relatives aux engins, moteurs et chaudières en agriculture et sylviculture. 

🏭 Les émissions de CO2e


19% des émissions générées sur le sol français proviennent de l'agriculture. C'est le deuxième secteur le plus émetteur de GES en France.

 

📊 Les principaux gaz émis : 

Le CO2 n'est pas l'unique gaz à effet de serre émis par l'agriculture. Ce secteur émet aussi du méthane (CH4) en grande quantité ainsi que du protoxyde d'azote (N2O). Ces gaz, issus directement ou indirectement des différents procédés agricoles et de l'élevage (Exemple : déchets animaux, riziculture, procédés de fertilisation…) ont un pouvoir de réchauffement bien plus élevé que le CO2. Il est prévu que les émissions de ces différents gaz augmentent fortement. (environ de 5% par an selon les gaz)

👆 On mesure bien tous les GES, exprimés en CO2e (équivalent CO2). Si vous souhaitez connaître vos émissions par GES, vous pouvez télécharger votre bilan par scope dans la rubrique "communiquer" de votre compte Carbo.

 

🍀 Répartition des émissions :

- L'élevage représente 60%,

- La culture représente 27%,

- Les engins, les moteurs et les chaudières en agriculture / sylviculture représentent 13%.

 

📈 Évolution dans le temps

Selon le GIEC, d'ici 2100, 8% des terres agricoles deviendront inadaptées, et même jusqu'à 30% selon le scénario le plus pessimiste, en raison du dérèglement climatique.

Bien que l'agriculture soit une grande émettrice de GES, elle peut également devenir un puit de CO2. Les sols sont des puits de carbone importants s'ils sont en bon état. Il est donc nécessaire de repenser leur exploitation.

🎯 Les objectifs de réduction


  • Objectif de la SNBC adopté en 2015 : réduire de 75% les émissions de GES d'ici 2050, par rapport à 1990,
  • Objectif du plan climat de juillet 2017 : nouvel objectif de neutralité carbone en 2050,
  • Atteindre 32% d'énergies renouvelables d'ici 2030 sur le secteur agricole.

🤔 Comment atteindre ces objectifs ?

Afin d'atteindre la neutralité carbone 2050, il faut : 

  • Baisser de 46% les émissions liées à l'agriculture par rapport à 2020,
  • Baisser de 80% les émissions liées à l'industrie alimentaire transformatrice,
  • Les émissions liées aux transports des produits alimentaires doivent tendre vers 0.

🚧 Les enjeux principaux


❌ Les trois grandes limites du modèle agricole actuel

1) Les rendements et le potentiel productif baissent

La production agricole française repose sur les terres et les Hommes, sauf que la part de l'emploi total dans l'agriculture et l'alimentation est en chute depuis 1980 (l'âge des travailleurs avance : un tiers des exploitants a 55 ans ou plus). De plus, la surface agricole dédiée à l'agriculture a baissé de 17% depuis 1961, ce qui fait stagner, voire diminuer la production française.

2) La consommation d'eau est trop importante

Il faut :

  • 25 litres d'eau pour produire 1 kg de salade,
  • 100 litres d'eau pour produire 1 kg de pommes de terre,
  • 400 litres d'eau pour produire 1 kg de maïs,
  • 1 500 litres d'eau pour produire 1 kg de blé.

Aujourd'hui, en France, 58% de la consommation d'eau douce est allouée à l'agriculture.

La ressource en eau pourrait être gérée de manière plus durable, sobre et plus partagée. En gérant mieux cette ressource, la France se verra moins vulnérable aux contraintes hydriques croissantes (fonte des glaces, détérioration de la qualité de l'eau en raison de nombreuses activités polluantes…).

3) Le secteur est fortement dépendant du pétrole

Le système est basé sur l'abondance du pétrole. Les énergies utilisées sur les fermes sont principalement non renouvelables, composées à 70% de pétrole et 8% de gaz.

 

💥 Les menaces climatiques

Le réchauffement climatique se ressent déjà dans ce secteur : le rapport du GIEC paru en février 2022 souligne que l'augmentation de l'intensité des épisodes météorologiques extrêmes est liée au changement climatique.
Tous ces risques dégradent les sols, diminuent leur productivité et peuvent rendre l'agriculture impraticable.

rapport ademe

 

🌎 Dépendance aux autres pays

Aujourd'hui, la France importe près de 63 milliards d'euros de denrées alimentaires, soit 2,2 fois plus qu'en 2000.

⏭️ Adaptation de l'industrie aux changements climatiques


🚿 Risques physiques

  • Gel des récoltes

💡 Exemple : les floraisons surviennent en effet de plus en plus tôt, exposant les futurs fruits aux gelées tardives. Le fruit en développement est alors freiné dans sa croissance, voire détruit. Le Verger des Pruneraies, dans le Lot-et-Garonne, a ainsi subi une perte de 90% de sa production de prunes en 2020.

  • Sécheresse

💡 Exemple : restriction de l'utilisation de l'eau dans plus de 70 départements lors de trois étés au cours des 10 dernières années (2017, 2019 et 2020), ce qui accentue les effets de la canicule et peut alors devenir mortel pour les animaux.

💡 Exemple : baisse des débits moyens annuels des rivières, comprise entre -10 % et -40 %, particulièrement prononcée sur les bassins Adour-Garonne et Seine-Normandie.

  • Fortes chaleurs et canicules

💡 Exemple : l'augmentation de la température augmente le stress thermique pour les animaux, entraîne une maturation des cultures accélérées, une floraison trop précoce et un risque de gel, le développement de ravageurs et nuisibles.

📛 Risques de transition

  • Système de production

💡 Exemple : on assiste à une hausse des coûts d'exploitation en raison de la dégradation des infrastructures et équipements et une hausse des coûts d'entretien et des primes d'assurance associés.

  • Veille et anticipation des contraintes réglementaires
  • Changement des modes de consommation

💡 Exemple : les consommations développent de plus en plus un intérêt pour des produits"premium", c'est-à-dire des aliments issus de l'agriculture biologique, des produits locaux ou régionaux. Plus sensibilisés à l'impact de leur empreinte carbone, le végétarisme ou le véganisme se développent de plus en plus vite.

🦾  Levier d'action



❣ Développez au moins l'agriculture raisonnée, au mieux l'agriculture durable

❓ L'agriculture raisonnée est un mode de culture et d'élevage, dont l'objectif premier est de réduire la quantité de substances chimiques utilisées, et de minimiser leur impact sur l'environnement, sans remettre en cause la rentabilité économique des exploitations.

💡 Exemple : dans une exploitation située à Thiant (dans le Nord-Pas de Calais, à 10 km de Valenciennes), les principales cultures sont le blé, les pommes des terres et les betteraves sucrières. L'agriculteur a mis en place des pratiques plus respectueuses pour l'environnement. Il effectue des analyses de sol pour mieux connaître sa composition en oligoéléments et en minéraux afin de mieux doser les apports en fertilisants. Avant d'effectuer un traitement avec des pesticides, il tient compte des avis des techniciens. Il a également essayé d'intégrer au paysage les bâtiments de son exploitation. On remarque donc que le propriétaire de cette exploitation a pris en compte deux principes de l'agriculture raisonnée : la fertilisation et la protection raisonnée des cultures.

❓ L'agriculture durable n'est rien d'autre que la déclinaison au secteur agricole et rural des 27 objectifs du Développement Durable, ratifiés par 174 pays à Rio. Ils peuvent se regrouper en quatre dimensions indissociables : l'efficacité économique, l'équité sociale, la protection de l'environnement, la culture et l'éthique.

💡 Exemple : les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que l'herbe coûte moins cher à produire que le maïs. À l'herbe, on associe du trèfle qui est capable de capter l'azote de l'air et de le transformer en éléments nutritifs pour la prairie. Résultat : pas d'engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les animaux aux pâturages suffisent.

Pour cela, on peut mettre en place divers projets tels que :

  • Réorienter les productions animales vers des pratiques favorisant la qualité, la durabilité et l'autonomie.
    • Les objectifs sont de réduire les volumes, développer les productions de qualité et l'autonomie fourragère. Ainsi, il faut diminuer d'un tiers la production de lait et d'œufs, diviser par deux des produits de la pêche, diviser par trois des productions de viande bovine, porc et volaille.
    • Revoir les intrants utilisés : on parle ici des engrais azotés et tourteaux utilisés pour nourrir les animaux dont la production est très carbonée
  • Généraliser les pratiques agroécologiques
    • L'agroécologie est une approche globale qui vise à construire des systèmes agraires soutenables et résilients grâce à l'application de savoirs issus de différentes disciplines.
    • L'idée, c'est d'avoir une agriculture qui s'adapte au changement climatique et qui permet d'atténuer ses effets. Pour ça, les exploitations optimisent l'utilisation d'intrants, se diversifient, veillent à la qualité des sols. Grâce à ces éléments, le but est d'aller vers des exploitations à forte valeur ajoutée, créatrices d'emplois, qui contribuent à une alimentation de qualité et respectueuses des écosystèmes.
    • En augmentant les pratiques agroécologiques, on augmente la teneur des sols agricoles en matières organiques et donc on séquestre du carbone.

💡 Exemples de pratiques à développer : 

- L'augmentation de la durée des rotations, la polyculture et l'introduction de la culture des légumineuses,

- Avec la polyculture, les engrais organiques issus des élevages peuvent être utilisés pour nourrir les sols. Il est nécessaire de réduire l'utilisation d'engrais chimique,

- Prendre soin de la qualité des sols,

- La diversification des cultures avec l'introduction de culture de légumineuses permet d'enrichir les sols en azote et de nourrir les animaux avec ces légumineuses. Les légumineuses ont par ailleurs la capacité de capter l'azote,

- Développer l'autonomie énergétique du secteur agricole.

📁 Pour en savoir plus : L'agriculture durable - Article Carbo

 

🥗 L'alimentation


📕 Définition


❓ Le système alimentaire regroupe les activités qui nous permettent de produire, transformer, distribuer et consommer notre nourriture.

🏭 Les émissions de CO2e


👀 Vision macro

Le secteur alimentaire représente 1/4 de l'empreinte carbone française, soit 163 millions de tonnes de CO2e. 

L'agroalimentaire est le premier employeur industriel en France avec 12 580 établissements en 2020 et plus de 356 600 employés, le secteur de la viande représentant 1/4 de l'emploi salarié.

👀 Vision micro

consommation français moyen

On estime 30kg par personne et par an de pertes et gaspillages au foyer, dont 7kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés. À cela il faut ajouter les pertes et gaspillages générés en restauration collective ou commerciale. Pour la consommation de viande, ce sont en moyenne 84 kg d'équivalent carcasse pour un français moyen, soit deux fois plus que la moyenne mondiale, située à 43 kg équivalent carcasse (mais se situe dans la moyenne européenne).


📈 Évolution dans le temps

On assiste à l'augmentation de la consommation de lipides, un usage de plus en plus répandu de produits prêts à consommer, une progression de la restauration hors domicile, l'expansion de la grande distribution dans les circuits d'approvisionnement… Des nouveaux modes de consommation comme le végétarisme, le véganisme, le "gluten free", le snacking "healthy" prennent également de plus en plus de place. 

Voici une liste non exhaustive des aliments les plus consommés (en 2020, par habitant/ an) : 

  • céréales : 119 kg,
  • viandes : 85 kg (porcine 32 kg, volaille 28 kg, bovine 23 kg),
  • lait, yaourt nature : 53 kg,
  • pommes de terre : 48 kg,
  • fromage : 26 kg,
  • œufs : 13 kg,
  • huiles végétales : 12 kg.

🎯 Les objectifs de réduction


Lors des Accords de Paris, la France s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 40% d'ici 2030 et 75% d'ici 2050. Or, le secteur de l'alimentation est à titre national, à 30% des GES.

Pour obtenir une estimation moyenne de 4 474 kg de CO2e par an et par personne, pour un régime alimentaire "classique". Le régime "Flexitarien" est lui évalué à 2 817 kg de CO2 par an et par personne.
👉 Évaluez simplement l'empreinte carbone de vos repas ici.

consommation française

🚧 Les enjeux principaux


Entre 1975 et 2030, la population mondiale aura doublé et on prévoit 9 milliards d'êtres humains sur terre en 2050. Or, d'après l'ONU, en 2021, quelque 2,3 milliards de personnes étaient en situation d'insécurité alimentaire modérée ou grave. À cela s'ajoute le processus de transition alimentaire des pays du "sud" qui passent progressivement d'un régime de produits céréaliers à un régime constitué à plus de produits issus de l'élevage.

🍣 En réalité, nous avons assez de ressources alimentaires pour nourrir tout le monde. Le problème n'est pas la quantité mais la répartition, qui n'est pas optimale.

 

🌎 Dépendance aux autres pays

Aujourd'hui, la France importe près de 63 milliards d'euros de denrées alimentaires, soit 2,2 fois plus qu'en 2000.

Viande Ovine (3) (1)-png

🦾 4 leviers d'actions


Les leviers d'actions qui vont être cités rentrent tous dans une logique de sobriété et de transformation de nos habitudes alimentaires. 

📉 Réduisez la proportion de produit d'origine animale

Il s'agit, autrement dit, pour les produits d'origine animale de préférer la qualité à la quantité dans la logique du "Moins et mieux", tout en consommant davantage de protéines végétales (céréales complètes, légumes secs, fruits à coque). Et ce d'autant plus que la culture des légumineuses, en plus d'être faiblement émettrice de gaz à effet de serre, joue aussi un rôle précieux de fertilisation naturelle des sols en y fixant l'azote de l'air.

💡 Exemples : 

  • Produire 1 kg de viande de porc émet autant de CO2e que cultiver 80 kg de pommes de terre,
  • La production d'un litre de lait entier émet l'équivalent d'1,63 kg de CO2e alors qu'un litre de boisson d'avoine n'en émet que 0,76,
  • Une entrecôte de bœuf crue c'est 34 kg CO2e/ kg de produit contre à peine 0,3kg pour 1kg de lentilles,
  • Un citoyen suisse lambda qui change de type d'alimentation et devient végétarien réduit son empreinte écologique alimentaire de près de 24%, voire de 40% s'il devient végétalien.

🛒 Vendez local 

Privilégier la vente de produits locaux a de multiples vertus :

  • Vous soutenez la structuration des filières agricoles, maintenez et créez des emplois non délocalisables et ainsi redynamisez les territoires et le tissu social,
  • Vous favorisez le respect des normes environnementales, sanitaires et sociales françaises et européennes, et éviter l'importation de denrées dont les modes de production ont recours à des substances interdites dans l'Union Européenne,
  • Vous réduisez l'impact de vos transports,
  • Vous facilitez la traçabilité des produits alimentaires et réduisez les risques de falsification et d'exposition à des contaminants lors du stockage et du transport des denrées,
  • Vous favorisez les fruits et légumes de saison, essentiels pour préserver le climat, la biodiversité et pour préserver la fraîcheur des produits alimentaires.

🏳 Relocalisez certaines activités

La dépendance alimentaire aux pays étrangers évoquée précédemment a divers penchants négatifs :

  • Cela entraîne une grosse empreinte carbone par la dépendance au transport routier et au pétrole.
  • Il est difficile d'envisager la réduction de 40% des émissions liées aux cultures annoncée par la SNBC avec une chaîne de valeur majoritairement située à l'étranger sur laquelle nous n'avons pas de levier d'action.
  • Le contexte géopolitique instable des pays avec qui la France commerce (pays autour de la mer noire ou du Brésil) pour nourrir ses animaux ainsi que les hausses des coûts de l'énergie associée fragilise la chaîne d'approvisionnement et installe une dépendance risquée.

Il s'agit alors de mettre en place divers projets tels que :

  • Le développement massif des productions de fruits et légumes pour diminuer leur importation.
  • La modification des circuits de distribution en favorisant la mise en relation avec des producteurs locaux.
  • La réduction de notre dépendance aux engrais minéraux de synthèse en retrouvant une circularité dans l'utilisation des nutriments.

🧧 Repensez vos emballages

La production d'une tonne de plastique souple équivaut à 1870 kg de CO2e. On estime qu'elle atteint 2384 kg de CO2e par tonne produite quand on utilise l'incinération au moment du traitement en fin de vie. Hélas, la majorité du plastique se retrouve dans les océans et dans l'environnement naturel.

💡 Exemple :

  • Les emballages en carton : environ 964 kg de CO2e par tonne produite. De plus on estime qu'environ 80% du carton est recyclé,
  • Le carton ondulé : environ 784 kg de CO2e par tonne produite. Il est recyclable à 100% et biodégradable à 100% car il est fabriqué à partir de matières naturelles,
  • Les emballages en verre : environ 864 kg de CO2e par tonne produite. On estime que 75% du verre est recyclé. Le plus gros avantage du verre est que c'est un matériau réutilisable, renouvelable et recyclable à l'infini.

La meilleure des solutions reste de limiter au maximum les emballages. Pour cela, vous pouvez proposer des produits achetables en vrac.

👉 Votre stratégie climat


🌿 Affichage environnemental des produits alimentaires


L'affichage des impacts environnementaux viserait à influencer :

  • La demande, en informant les consommateurs et les inciter à modifier leurs comportements
  • L'offre, en encourageant la conception écologique chez les industriels
Cette initiative soutient les efforts de l'ADEME dans la création de bases de données (Agribalyse et Acyvia), ainsi que de normes sectorielles.

📃 Visez l'obtention d'un label



Pour vous aider à structurer votre transition mais également pour valoriser vos engagements en tant qu'acteur de l'agriculture durable mais aussi de l'alimentation durable, visez l'obtention d'un label.Label bio  vegan (5)

🤔 Questionner les business models


Que ce soit pour réduire l'impact de votre activité sur le climat, et/ou pour augmenter votre résilience face aux conséquences des dérèglements climatiques, il paraît pertinent de questionner votre business model. 

💡 Exemples : 

👀 Des exemples de stratégie climat


Hénaff

  • Consommer local et responsable
  • Respect de l'environnement, amélioration du bien-être animal, relations commerciales équitables

Cash Bio Markal :

  • Riz, graines, légumineuses, conserves et boissons
  • Produits accompagnés de produits frais, fruits et légumes, cosmétique bio
  • Usine à proximité
  • Conception et fabrication des produits alimentaires bio et locaux.

Gardon Fromagerie :

  • Collecte de lait exclusivement dans les fermes des hauts plateaux de La Margeride, dans un rayon maximum de 20km autour de la fromagerie. 

Tisane Le Dauphin :

  • Plantes cultivées de façon bio, locale et solidaire
  • Contribution au développement économique des filières bio drômoises.

🌅 Ouverture


Tous les éléments évoqués dans cette fiche rentrent dans la logique de respect des limites planétaires.

Les limites planétaires sont les niveaux critiques que l'humanité ne doit pas franchir afin de préserver les conditions qui ont permis son développement et de garantir une existence durable dans un environnement stable.

L'une des limites planétaires est la surface disponible pour y déployer les activités humaines. L'utilisation des sols au profit de telle ou telle activité détermine un équilibre entre la production alimentaire, la régulation des débits d'eau douce, les habitats humains et la préservation de l'environnement. La limite "changements d'utilisation des sols" est appréhendée en termes de pourcentage de la surface de la surface totale du territoire convertie en terres agricoles. Le seuil à ne pas dépasser est fixé à 15% de terres agricoles. En 2009, environ 23% de la surface terrestre mondiale est cultivée.

L'ensemble du concept des limites planétaires est un outil essentiel pour mieux comprendre les interactions complexes entre l'humanité et son environnement, tout en fournissant des directives pour un développement durable.

#everoptimist : rien n'est définitif ni perdu, on peut encore agir ! Les leviers dans cette fiche devraient nous mettre sur la bonne voie 💪

📚 Ressources


Agriculture :

Alimentation : 


Stratégie climat :